Dimanche 9 octobre

 

Ouahou, on est déjà en octobre ! O.o J’ai l’impression que c’était hier que j’écrivais mes articles depuis mon bureau surchauffé en plein mois d’août. Il s’en est passé des choses depuis… Tout ce que j’attendais depuis plus ou moins un an, en fait.

Déjà j’ai eu ma rentrée, enfin ! Et je n’ai pas été déçue. S’il s’avère que la charge de travail est considérable (pour vous donner une idée, sur 24h de la journée, j’en passe une dizaine en cours, une dizaine à bosser pour les cours, et dans les quatre heures restantes je case sommeil, douche, alimentation, « détente » (hahaha), course-poursuite contre les administrations – ce qui devient ma spécialité – et j’en passe). Mais les cours sont intéressants, du moins la grande majorité d’entre eux. Les profs sont sympas, du moins la grande majorité d’entre eux (il y a des hystériques partout, spécialement dans le corps enseignant d’ailleurs, vous avez remarqué ?) et les gens de l’école sont eux, par contre, absolument tous géniaux (euh… Finalement… Bon, on va dire 99,99%, comme je l’ai déjà dit : il y a des hystériques partout. Et des gens bizarres aux cheveux gras et aux manières plus que douteuses qui vous donnent envie de vomir quand ils parlent, BREF (sans oublier les grandes perches blondes qui se prennent pas pour de la merde et qui sont persuadées que leurs paroles font argument d’autorité, et les…) Ok, 99%. Mais c’est déjà génial parce qu’en à peine trois semaines de cours et un week-end de foliiiiiiie j’ai l’impression d’être plus proches d’eux que je l’ai jamais été des gens qui m’entouraient au lycée ou en prépa.

C’est vrai que le week-end d’intégration a été pour beaucoup là-dedans. Enfin, si on exclut les heures interminables passées en plein caniard, sur une aire d’autoroute, sans rien à boire, à manger ou à faire, c’était carrément amazing. Faut dire qu’après tout ça quand on débarque dans un camp de vacances privatisé pour l’occasion, avec une plage privée, la mer, 40° au soleil, des activités qui donnent l’impression d’être en plein été, des soirées de dingue (bon, sans mecs viables, c’est le hic – et ne me parlez surtout pas du nom en H >.<), on ne peut que se croire au paradis. Ajoutez à tout ça un staff hyper motivé, une ambiance extra et beaucoup d’alcool, vous aurez un aperçu des quatre jours qu’on a passés à Vieux-Boucau (et si maintenant vous vous imaginez un dimanche midi avec la même température, l’état de fatigue consécutif à trois jours ininterrompus, la perspective de passer 15h dans un bus, pas de sommeil et beaaauuuuucoup de cocktails vodka-ananas, ça vous donne moi sur le chemin du retour. Cette fois, c’est sûr, même si je dis ça tout le temps : je ne boirai plus JAMAIS. Et je ne zieuterai plus jamais qui que ce soit de grand, brun, sexy et dont le nom commence par un H.)

Et comme si toutes ces émotions n’étaient déjà pas suffisamment fatigantes, il a en plus fallu que je déménage le lendemain. Déjà, essayez d’afficher une tête BCBG à deux heures du mat quand vous sortez d’un bus avec une gueule de bois de malade et que vos parents qui ne vous ont pas vu depuis un mois viennent vous chercher. Enjoy. Mais finalement ça a été, il ne m’a fallu que deux jours pour me remettre (-__-‘) et le déménagement s’est bien passé, tous mes cartons sont rentrés dans ma chambre (si seulement je recevais vraiment une somme d’argent à chaque fois que je pariais un truc, j’aurais déjà de quoi m’acheter… Une île. Au moins. Voire un archipel) et mes collocs se sont avérées adorables. Du moins celle que j’ai aperçue plus d’une fois et qui n’estime pas que c’est tout à fait normal qu’on lui fasse sa vaisselle, enlève ses cheveux de la bonde de la douche (oui, moi, la grande dégoûtée des cheveux, j’ai enlevé une ENORME pelote de cheveux morts depuis longtemps, pleins de gel douche et de particules… suspectes, et en plus je me suis coupé !) et qu’on l’accueille à bras ouverts le lendemain matin quand elle rentre à 3h du mat avec la totalité des mecs en chaleur de la résidence alors que vous avez taffé sur une putain de traduction technique jusqu’à 2h et que vous vous levez à six. Mais sinon l’autre elle est super, elle est bretonne, infirmière et fait des crêpes, que demande le peuple ?

Bref toujours est-il que j’ai du travail, pour changer, sans compter que je dois encore menacer des tas d’administrations, contraindre un responsable de section anglais complètement jeté de signer mes papiers Erasmus sous la menace, et j’en passe…

Ah oui, parce que j’ai oublié l’élément essentiel de ce récit des dernières semaines mouvementées : je pars à Newcastle ! =D

Maintenant il ne manque vraiment plus qu’un beau gosse au fond de mon lit pour que ma vie soit parfaite.

See you



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Excellent article je vous soutient .
 

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