Jeudi 20 Octobre



La vie d’étudiante parisienne n’est pas si simple qu’on le croit. Déjà, faut pas se leurrer, on passe quand même la plupart de notre temps à bosser, surtout à l’ISIT. Par exemple, une conversation qu’on peut y entendre un peu partout le matin :

- T'as l'air fatigué
- Je sais, j'ai pas dormi
- Ah. DM d'anglais ?
- Nan. Espagnol.
- *hochement de tête compréhensif*

On traduit à peu près nuit et jour, pour résumer. Bon bien sûr il nous arrive aussi de faire d'autres trucs, d'être distraits... Par des trucs plus ou moins fun, faut quand même le dire. Quand on arrive pas à faire plus de 3 lignes de trad d'italien en 50 minutes parce qu'on regarde Gams of Thrones, la dernière saison de The Big Bang Theory ou encore une énième rediff d'un vieil épisode de The L Word (vous savez, celui où Shane a son fute en cuir noir moulant là, et son... Ok, j'me tais >.>).

Par contre, quand c'est parce que votre ex vous obnubile c'est beaucoup moins marrant tout de suite. Pourquoi ? Aucune idée, je pense que je dois être sado-maso, c'est pas comme si tout le monde passait ses journées à me répéter de lâcher l'affaire, c'est pas comme s'il me donnait le moindre espoir ou que ça me faisait plaisir de me mettre dans cet état pour lui, trop pas. Au contraire, je sais très bien qu'il n'en a rien à foutre de moi, que mon existence l'indiffère au plus haut point et que ça doit probablement le faire mourir de rire de me voir se traîner à ses pieds comme une limace. Mais là ça a été la goutte d'eau qui fait déborder le vase. C'est bon, je crois que j'ai enfin compris. No future. Got it. C'est un connard fini, plus personne peut rien faire pour lui, il en est même arrivé à se mettre ses amis les plus proches à dos et à donner envie aux plus patients de le laisser là tout seul dans sa merde. Aujourd'hui je tourne la page. Définitivement. Peut-être que ça va mettre plus longtemps que ce que j'aimerais, mais ne plus en parler aide à oublier (et y'a la vodka aussi).

Heureusement que dans ce genre de situations on peut se gargariser d'être dans une suuuuuuper promo, avec des suuuuuper copines sur qui on peut toujours compter pour vous faire boire et vous sortir pour vous changer les idées. C'est ainsi que je me suis retrouvée la nuit dernière en pleine Paris, dans une boîte pleine à craquer de MECS (oui parce qu'on avait vraiment, vraiment plus l'habitude, posons le contexte : à l'ISIT, y'a que des filles et les très rares représentants de la gente masculine sont gays ou asexués. Donc vous imaginez, nous voir subitement projetées contre une bonne centaine de mecs en chaleur, ça fait trèèèès bizarre), à boire, danser et transpirer de quoi remplir six packs d'eau, jusqu'à 5h du matin, et me coucher à 6h avec deux pensées en tête :

1. Pas moyen que je me lève dans une heure pour aller en cours de Relations Internationales
2. C'était troooop bieeeeeeeeen ! *.*

Evidemment ç'aurait été encore mieux si j'avais pu attirer autre chose que les lourdauds du coin qui veulent absolument profiter d'une danse langoureuse pour te tripoter partout où t'as pas du tout envie qu'ils te tripotent (c'est là que t'es vraiment contente d'avoir des potes gays pour te sortir de la galère), ou que le seul mec vraiment mignon qui ait dansé avec moi, dans les environs de 4h, n'ait pas été tellement déchiré qu'il ne tenait plus debout (et n'a même pas eu l'idée de m'embrasser -_-").

De toute façon j'ai tellement pas de bol et je suis tellement pas douée avec les mecs que je crois que je vais abandonner. Je vais m'en remettre aux gracieuses mains de la gente féminine U.u Cela dit, en y réfléchissant, c'était pas l'envie qui m'en manquait de jeter plus que des regards langoureux à cette superbe nana qui exhibait ses hanches et sa chute de reins sous sa chemise blanche relevée (ça sent pas du tout le fantasme), mais malheureusement une blondasse qui m'avait l'air pas mal imbibée aussi (et entre parenthèses n'avait pas du tout l'air gay) avait déjà jeté son dévolu dessus. Too bad. Je me demande alors entre quelles mains je vais pouvoir me remettre si ni les mecs ni les filles ne veulent de moi (bouhouhou). Il me reste plus qu'à prendre le voile et prier le seigneur flemmard tapi dans son nuage. Quitte à cultiver un amour à sens unique...

Mais ne perdons pas espoir. J'ai toujours *ouvre son agenda* cinq traductions et thèmes en perspective pour m'occuper. Youhou.




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Excellent article je vous soutient .
 

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