Samedi 9 avril


Je sais, ça fait une éternité que je n’ai rien écrit. Mais avec le retour des beaux jours (qu’on attendait depuis des siècles, quelques semaines de plus et je me transformais définitivement en ours polaire en faisant évoluer mon code génétique pour survivre à la nouvelle ère glaciaire qui semblait s’être installée sur l’Alsace. La France. Enfin bref, vous étiez là) reviennent aussi les problèmes courants de fin d’année : concours qui approchent (J-13… Venez-moi en aide, par pitié), décisions à prendre sur ce qu’on fera l’année prochaine, vacances d’été à organiser…

Bon, j’avoue, finalement il se peut que j’aie fait pas mal de trucs ces derniers temps. Que je vous raconte. Où nous étions-nous quittés déjà ? Ah oui, après mon retour de Venise, quand je me suis faite larguer en bonne et dûe forme (et remplacer en moins de deux par une fille… quelconque, dirai-je pour être politiquement correcte, qui n’arrive décidément pas à la cheville de mon ex, qui valait quand même sacrément le détour, faut dire ce qui est =P). Pour tout vous avouer, j’ai l’impression que c’était il y a deux siècles tellement il s’est passé de choses depuis. Pour me sortir de ma déprime post-rupture, j’ai décidé d’organiser des vacances d’été dignes de ce nom, en partant de ces raisonnements : 1) si je faisais pas des trucs cool maintenant, à l’aube de mes vingt ans, je le ferais plus jamais ; 2) avec la perspective des concours, du stress de « mondieuquevais-jebienpouvoirfairel’annéeprochaineetdurestedemavietantqu’onyest », je méritais bien ça ; 3) il fallait bien que je me change les idées. Donc j’ai décidé que comme j’avais besoin de travailler, de changer d’air, et de partir de la France, j’allais aller travailler à Londres avec ma meilleure amie. Plan génialissime sur le papier, mais qui l’est nettement moins quand on se rend compte que ladite meilleure amie est pas plus enthousiaste que ça, que l’organisme avec lequel vous deviez partir se trouve être une arnaque totale et qu’il est rigoureusement impossible pour une petite française sans grande expérience de se trouver un job en Angleterre autrement. Donc, modification du plan : j’allais partir deux semaines en touriste avec Hély (guyanaise et amie très proche de mézigue de son état) plutôt que pas partir du tout. Mais après de nouvelles péripéties – ça fait très racinien tout ça hein – Cerbère, plus communément connue sous le nom de Mère Supérieure d’Hély, a fait une autre démonstration du talent qui lui est propre de péter des câbles pour rien, et a définitivement annulé le projet, sans toutefois renoncer à envoyer sa fille chez son père : à Bordeaux.

Vous voyez le topo, déjà, ça commence bien. Mais votre serviteuse ne se laissant jamais mettre des bâtons dans les roues, elle a exercé son incroyable talent d’adaptation et a imaginé un nouveau plan : partir une semaine à Bordeaux pour profiter, en sus de la sublime cité, d’Hély ; puis direction Marseille ni une ni deux, et ensuite venue d’Hély at home et partage pour quatre jours de festival médiéval et fantastique endiablé. Ne vous inquiétez pas, je n’ai pas renoncé à la collecte de fonds puisque j’ai bien l’intention de travailler dès fin juin (soit dès que je serai débarrassée de toutes ces formalités scolaires on-ne-peut-plus irritantes) et de continuer tout le mois d’août et le début du mois de septembre.

Si vous avez tout suivi, vous vous direz forcément : mais pourquoi diable s’échine-t-elle a vouloir travailler alors que ses projets festifs estivaux ont l’air brillants ? Et je vous répondrai : parce qu’à partir du 3 octobre (notez bien), j’emménage dans mon premier chez-moi. Enfin, chez-moi, plutôt chez-la-sous-location-que-financent-en-fait-mes-parents, mais vous avez compris le principe. Toujours est-il que grâce à des facultés d’organisation que je ne soupçonnais pas, j’ai réussi, à force de harcèlement téléphonique, à me dénicher une chambre dans un appartement avec deux filles que je ne connais ni des lèvres ni des dents mais que j’espère sympas (positivons, voyons !), le tout dans une sublime résidence flambant neuf, dans le treizième arrondissement, entre la place d’Italie et la bibliothèque François Mitterrand (et mon numéro de sécurité social c’est le… Non je rigole, et en plus j’en ai pas la moindre idée). Je vous avais dit que vous aviez manqué des tas de trucs. La question ultime persiste : Paris, c’est bien beau, mais pour y faire quoi ? A part se forger une toute nouvelle vie d’étudiante libre et indépendante, vous voulez dire ? Eh bien… La réponse est : pas de réponse. Pour l’instant, du moins. Le fait est que si je rate mon concours (J-13. Je sais, ça devient une obsession.) je m’en irai à la Sorbonne en troisième année de licence Histoire-Anglais, combinée préparation des concours de moult écoles de journalisme. Et vous voulez que je vous dise ? Finalement tout ça me paraît presque préférable, parce que j’en suis arrivée à un point où je ne supporte plus ni mon lycée, ni les gens de ma classe, ni mes profs, alors la perspective de me faire enfermer dans une Grande Ecole avec des tas de vioques taillés dans le même moule m’enchante moyen.

Donc voilà où j’en suis : tout est en changement, en constant bouleversement, et pour la première fois de ma vie, moi qui suis une allergique incurable au changement, j’aime ça. J’ai changé de coupe de cheveux il y a trois mois et j’envisage d’en rechanger dans les semaines qui viennent, mon projet de tatouage se concrétise à toute vitesse, ainsi qu’un projet encore plus énormissime d’opération de la myopie qui me permettrait de dire adieu à tous ces em**rdements occulaires. En plus de ça je vous annonce que 356 se pointe le 9 juin pour un concert déééémeeeent d’Avenged Sevenfold (et, en sus, la communion de ma sœur).

Et la cerise sur le gâteau me conforte dans mon idée que la chance a tourné : il y a une semaine, je rencontrais par un vrai coup du destin une jeune fille blonde, piercée, drôle, attachante et juste adorable (que je n’ai certes pas pu voir hier parce que je suis privée de ma voiture depuis maintenant trois semaines pour cause d’opération totale de celle de ma mère – qui a par conséquent décidé totalement arbitrairement que je lui offrais gracieusement mon propre véhicule – tant et si bien que je commence à penser que le garagiste l’a vendue).

Mais ce n’est pas cette minuscule nouvelle, ni le fait que je doive me confronter à mon honni prof de français lundi pour une colle qui promet d’être épique, ni qu’il me reste une semaine de cours à subir et endurer avant de devoir m’atteler à des révisions et des examens en continu jusqu’au dix mai pendant que tout le monde sera en vacances qui va assombrir mon ciel bleu. Parce qu’il fait chaud, il fait beau, je dois certes réviser mais je le fais en bronzant au soleil, et j’ai quelqu’un qui pense à moi (enfin je crois, parce que c’est vrai que le débit de sms a tendance à se réduire ces derniers jours =P Inquiétant vous croyez ?).

So : just enjoy life. (Pour une fois !)


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Excellent article je vous soutient .
 

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