hexandthecity - Hex and the Cityhttp://hexandthecity.cowblog.frChronique cynique des coeurs et des moeursCowblogfrThu, 01 Dec 2011 15:21:52 +0100180http://hexandthecity.cowblog.fr/tell-me-that-you-care-and-i-ll-be-there-in-a-heart-beat-3154276.html♪ Tell me that you care and I'll be there in a heart beat ♪ Jeudi 1er décembre


1er décembre. Je ne peux pas croire que le temps soit passé aussi vite. J’ai l’impression que j’ai emménagé à Paris hier, et je déménage déjà dans trois semaines ; incroyable. C’est sûrement la période de ma vie durant laquelle j’ai vécu le plus de choses et à la fois celle qui est passée le plus vite, à croire que nous sommes inéluctablement condamnés à voir les bons moments filer comme l’éclair et à subir pendant une éternité l’ennui profond d’instants sans intérêt.

Evidemment il n'est pas censé "rien" m'arriver ces prochains temps puisque je redéménage chez mes parents pour Noël, certes, mais seulement pour un mois et entre les fêtes de famille, l'organisation de séjours au ski et les nombreuses formalités éditoriales dont j'ai à m'occuper, ça va passer trèèèès vite. Parce que oui, ça y est, mon livre a été édité :

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C'est officiel. C'est l'hiver. Bon, d'accord, pas si officiel que ça je vous l'accorde, mais tous les signes de l'hiver sont déjà réunis : temps grisâtre, atmosphère grothique (hahaha), ou ambiance "Je pars le matin il fait nuit, je rentre le soir il fait nuit, c'est génial, si j'étais aveugle ça serait du pareil au semblable", comme si on vivait dans une grotte - pour ceux qui auraient pas compris la blague ; trois couches de pulls, radiateurs allumés, tisane près du clavier et compulsion de pain d'épices.

Pour ceux qui croyaient avoir droit à encore un peu d'été indien (rêveurs dont je fais ouvertement partie), c'est rapé. A la place, on a le droit à... des traductions, des thèmes, et encore un peu plus de traductions. Ah nan. Je suis mauvaise langue. Y'a des devoirs sur table aussi. En même temps on est jeudi. Ce qui veut peut-être dire journée passée chez soi (à bosser) mais ce qui veut aussi dire qu'hier on était mercredi, Le Mercredi, connu comme pire journée du monde pour les italianisants de l'ISIT, tout particulièrement les trilingues. Mercredi, le jour de toutes les terreurs, de la fatigue la plus extrême, d'heures de cours interminables enchaînées comme dans une course de relais. Mercredi, devenu la cible de mille anagrammes (comme par exemple Merde Encore un Ramassis de Crétineries Ridicules Enchaînées sur une Durée Intenable, ou Merwyn Empêchez-moi de Ratatiner cette Conn*sse et laissez-moi Rentrer même Epuisée et Dormir Infiniment). Mercredi, la Punition Infernale.

Quand je pense qu'en prépa on nous répétait encore et encore "Vous allez voir, le plus dur c'est les concours d'entrée, une fois que vous êtes dans une école ça sera les vacances toute l'année". Moi j'dis, remboursez ! En ce qui me concerne je bosse juste cinq fois plus que ce que je bossais en prépa et j'ai juste environ dix heures de cours de plus par semaine, mais bon. Sinon, everything's fine. J'ai plus qu'un milliard de trucs à faire avant de pouvoir m'allonger et mourir. Avec ça comment voulez-vous en plus entretenir votre ligne ? *entourée de paquets de gâteaux*

Heureusement je rentre chez moi ce week-end, je vais pouvoir me faire chouchouter par toute ma famille, manger des tas de trucs, câlinouiller mes chats en ronronnant (toutafait, c'est moi qui ronronne quand je câline mes chats, si vous les connaissiez vous comprendriez U.u), faire semblant de me détendre (tu parles Charles, j'ai beaucoup trop de boulot en perspective pour ça >.>) et en plus lundi c'est Halloweeeeeeeeeeeeeeeeeeeeeeeeeeen ! xD Je sais, je suis une gamine, mais j'adoooore Halloween. Creuser des citrouilles, manger de la soupe au potiron et des tonnes de bonbons et regarder des films d'horreur emmitoufflée dans un plaid... C'est juste la meilleure fête de l'année (avec Nowël). Cette année, ça va être atelier de confection de cupcakes d'Halloween ( http://www.cuisine-addict.com/article-chouette-cupcakes-aux-oreos-80438360.html ) et visionnage de films d'horreur parodiques avec Seau Laine. Can't wait =)

En attendant, un petit aperçu des préparations pour l'hiver. Parce que, c'est sûr. The Winter is Coming.


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http://hexandthecity.cowblog.fr/commentaires-3146868.htmlThu, 27 Oct 2011 17:18:00 +0200http://hexandthecity.cowblog.fr/the-winter-is-coming-3146868.html
http://hexandthecity.cowblog.fr/talking-laughing-loving-breathing-fighting-fucking-crying-drinking-writing-winning-losing-cheating-kissing-thinking-dreaming-3145544.htmlTalking, Laughing, Loving, Breathing, Fighting, Fucking, Crying, Drinking, Writing, Winning, Losing, Cheating, Kissing, Thinking, Dreaming.Jeudi 20 Octobre



La vie d’étudiante parisienne n’est pas si simple qu’on le croit. Déjà, faut pas se leurrer, on passe quand même la plupart de notre temps à bosser, surtout à l’ISIT. Par exemple, une conversation qu’on peut y entendre un peu partout le matin :

- T'as l'air fatigué
- Je sais, j'ai pas dormi
- Ah. DM d'anglais ?
- Nan. Espagnol.
- *hochement de tête compréhensif*

On traduit à peu près nuit et jour, pour résumer. Bon bien sûr il nous arrive aussi de faire d'autres trucs, d'être distraits... Par des trucs plus ou moins fun, faut quand même le dire. Quand on arrive pas à faire plus de 3 lignes de trad d'italien en 50 minutes parce qu'on regarde Gams of Thrones, la dernière saison de The Big Bang Theory ou encore une énième rediff d'un vieil épisode de The L Word (vous savez, celui où Shane a son fute en cuir noir moulant là, et son... Ok, j'me tais >.>).

Par contre, quand c'est parce que votre ex vous obnubile c'est beaucoup moins marrant tout de suite. Pourquoi ? Aucune idée, je pense que je dois être sado-maso, c'est pas comme si tout le monde passait ses journées à me répéter de lâcher l'affaire, c'est pas comme s'il me donnait le moindre espoir ou que ça me faisait plaisir de me mettre dans cet état pour lui, trop pas. Au contraire, je sais très bien qu'il n'en a rien à foutre de moi, que mon existence l'indiffère au plus haut point et que ça doit probablement le faire mourir de rire de me voir se traîner à ses pieds comme une limace. Mais là ça a été la goutte d'eau qui fait déborder le vase. C'est bon, je crois que j'ai enfin compris. No future. Got it. C'est un connard fini, plus personne peut rien faire pour lui, il en est même arrivé à se mettre ses amis les plus proches à dos et à donner envie aux plus patients de le laisser là tout seul dans sa merde. Aujourd'hui je tourne la page. Définitivement. Peut-être que ça va mettre plus longtemps que ce que j'aimerais, mais ne plus en parler aide à oublier (et y'a la vodka aussi).

Heureusement que dans ce genre de situations on peut se gargariser d'être dans une suuuuuuper promo, avec des suuuuuper copines sur qui on peut toujours compter pour vous faire boire et vous sortir pour vous changer les idées. C'est ainsi que je me suis retrouvée la nuit dernière en pleine Paris, dans une boîte pleine à craquer de MECS (oui parce qu'on avait vraiment, vraiment plus l'habitude, posons le contexte : à l'ISIT, y'a que des filles et les très rares représentants de la gente masculine sont gays ou asexués. Donc vous imaginez, nous voir subitement projetées contre une bonne centaine de mecs en chaleur, ça fait trèèèès bizarre), à boire, danser et transpirer de quoi remplir six packs d'eau, jusqu'à 5h du matin, et me coucher à 6h avec deux pensées en tête :

1. Pas moyen que je me lève dans une heure pour aller en cours de Relations Internationales
2. C'était troooop bieeeeeeeeen ! *.*

Evidemment ç'aurait été encore mieux si j'avais pu attirer autre chose que les lourdauds du coin qui veulent absolument profiter d'une danse langoureuse pour te tripoter partout où t'as pas du tout envie qu'ils te tripotent (c'est là que t'es vraiment contente d'avoir des potes gays pour te sortir de la galère), ou que le seul mec vraiment mignon qui ait dansé avec moi, dans les environs de 4h, n'ait pas été tellement déchiré qu'il ne tenait plus debout (et n'a même pas eu l'idée de m'embrasser -_-").

De toute façon j'ai tellement pas de bol et je suis tellement pas douée avec les mecs que je crois que je vais abandonner. Je vais m'en remettre aux gracieuses mains de la gente féminine U.u Cela dit, en y réfléchissant, c'était pas l'envie qui m'en manquait de jeter plus que des regards langoureux à cette superbe nana qui exhibait ses hanches et sa chute de reins sous sa chemise blanche relevée (ça sent pas du tout le fantasme), mais malheureusement une blondasse qui m'avait l'air pas mal imbibée aussi (et entre parenthèses n'avait pas du tout l'air gay) avait déjà jeté son dévolu dessus. Too bad. Je me demande alors entre quelles mains je vais pouvoir me remettre si ni les mecs ni les filles ne veulent de moi (bouhouhou). Il me reste plus qu'à prendre le voile et prier le seigneur flemmard tapi dans son nuage. Quitte à cultiver un amour à sens unique...

Mais ne perdons pas espoir. J'ai toujours *ouvre son agenda* cinq traductions et thèmes en perspective pour m'occuper. Youhou.




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http://hexandthecity.cowblog.fr/commentaires-3145544.htmlFri, 21 Oct 2011 08:45:00 +0200http://hexandthecity.cowblog.fr/talking-laughing-loving-breathing-fighting-fucking-crying-drinking-writing-winning-losing-cheating-kissing-thinking-dreaming-3145544.html
http://hexandthecity.cowblog.fr/welcome-to-paradise-less-or-more-3142928.htmlWelcome to paradise (less or more)Dimanche 9 octobre

 

Ouahou, on est déjà en octobre ! O.o J’ai l’impression que c’était hier que j’écrivais mes articles depuis mon bureau surchauffé en plein mois d’août. Il s’en est passé des choses depuis… Tout ce que j’attendais depuis plus ou moins un an, en fait.

Déjà j’ai eu ma rentrée, enfin ! Et je n’ai pas été déçue. S’il s’avère que la charge de travail est considérable (pour vous donner une idée, sur 24h de la journée, j’en passe une dizaine en cours, une dizaine à bosser pour les cours, et dans les quatre heures restantes je case sommeil, douche, alimentation, « détente » (hahaha), course-poursuite contre les administrations – ce qui devient ma spécialité – et j’en passe). Mais les cours sont intéressants, du moins la grande majorité d’entre eux. Les profs sont sympas, du moins la grande majorité d’entre eux (il y a des hystériques partout, spécialement dans le corps enseignant d’ailleurs, vous avez remarqué ?) et les gens de l’école sont eux, par contre, absolument tous géniaux (euh… Finalement… Bon, on va dire 99,99%, comme je l’ai déjà dit : il y a des hystériques partout. Et des gens bizarres aux cheveux gras et aux manières plus que douteuses qui vous donnent envie de vomir quand ils parlent, BREF (sans oublier les grandes perches blondes qui se prennent pas pour de la merde et qui sont persuadées que leurs paroles font argument d’autorité, et les…) Ok, 99%. Mais c’est déjà génial parce qu’en à peine trois semaines de cours et un week-end de foliiiiiiie j’ai l’impression d’être plus proches d’eux que je l’ai jamais été des gens qui m’entouraient au lycée ou en prépa.

C’est vrai que le week-end d’intégration a été pour beaucoup là-dedans. Enfin, si on exclut les heures interminables passées en plein caniard, sur une aire d’autoroute, sans rien à boire, à manger ou à faire, c’était carrément amazing. Faut dire qu’après tout ça quand on débarque dans un camp de vacances privatisé pour l’occasion, avec une plage privée, la mer, 40° au soleil, des activités qui donnent l’impression d’être en plein été, des soirées de dingue (bon, sans mecs viables, c’est le hic – et ne me parlez surtout pas du nom en H >.<), on ne peut que se croire au paradis. Ajoutez à tout ça un staff hyper motivé, une ambiance extra et beaucoup d’alcool, vous aurez un aperçu des quatre jours qu’on a passés à Vieux-Boucau (et si maintenant vous vous imaginez un dimanche midi avec la même température, l’état de fatigue consécutif à trois jours ininterrompus, la perspective de passer 15h dans un bus, pas de sommeil et beaaauuuuucoup de cocktails vodka-ananas, ça vous donne moi sur le chemin du retour. Cette fois, c’est sûr, même si je dis ça tout le temps : je ne boirai plus JAMAIS. Et je ne zieuterai plus jamais qui que ce soit de grand, brun, sexy et dont le nom commence par un H.)

Et comme si toutes ces émotions n’étaient déjà pas suffisamment fatigantes, il a en plus fallu que je déménage le lendemain. Déjà, essayez d’afficher une tête BCBG à deux heures du mat quand vous sortez d’un bus avec une gueule de bois de malade et que vos parents qui ne vous ont pas vu depuis un mois viennent vous chercher. Enjoy. Mais finalement ça a été, il ne m’a fallu que deux jours pour me remettre (-__-‘) et le déménagement s’est bien passé, tous mes cartons sont rentrés dans ma chambre (si seulement je recevais vraiment une somme d’argent à chaque fois que je pariais un truc, j’aurais déjà de quoi m’acheter… Une île. Au moins. Voire un archipel) et mes collocs se sont avérées adorables. Du moins celle que j’ai aperçue plus d’une fois et qui n’estime pas que c’est tout à fait normal qu’on lui fasse sa vaisselle, enlève ses cheveux de la bonde de la douche (oui, moi, la grande dégoûtée des cheveux, j’ai enlevé une ENORME pelote de cheveux morts depuis longtemps, pleins de gel douche et de particules… suspectes, et en plus je me suis coupé !) et qu’on l’accueille à bras ouverts le lendemain matin quand elle rentre à 3h du mat avec la totalité des mecs en chaleur de la résidence alors que vous avez taffé sur une putain de traduction technique jusqu’à 2h et que vous vous levez à six. Mais sinon l’autre elle est super, elle est bretonne, infirmière et fait des crêpes, que demande le peuple ?

Bref toujours est-il que j’ai du travail, pour changer, sans compter que je dois encore menacer des tas d’administrations, contraindre un responsable de section anglais complètement jeté de signer mes papiers Erasmus sous la menace, et j’en passe…

Ah oui, parce que j’ai oublié l’élément essentiel de ce récit des dernières semaines mouvementées : je pars à Newcastle ! =D

Maintenant il ne manque vraiment plus qu’un beau gosse au fond de mon lit pour que ma vie soit parfaite.

See you



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http://hexandthecity.cowblog.fr/commentaires-3142928.htmlSun, 09 Oct 2011 14:09:00 +0200http://hexandthecity.cowblog.fr/welcome-to-paradise-less-or-more-3142928.html
http://hexandthecity.cowblog.fr/such-a-boring-day-and-it-s-mine-3132791.htmlSuch a boring day, and it's mineVendredi 26 août


Je crois qu’avant de travailler dans une banque on ne sait jamais ce que c’est le vrai, le profond, l’inexorable ennui. Vous vous êtes déjà ennuyés au point que vous avez sérieusement songé à vous planter une agrafe dans la main pour vous réveiller ? Au point que vous avez dû aller vous plonger le visage dans de l’eau glacée pour ne pas vous endormir ? Au point de harceler vos amis avec des mails parce que c’est la seule minuscule distraction dont vous disposez – votre boîte mail, votre nouveau meilleur ami.


Eh bien moi oui. Avant quand je disais « oh, je m’ennuie ! » c’était encore de l’ennui tranquille, normal, de lycéenne blasée de la vie. De l’ennui raisonnable quoi. Là il m’arrive de tellement m’ennuyer que je me tapote les joues pour vérifier que je ne suis pas tombée dans le coma. J’ai même cru que j’avais la mononucléose – alors que non, en fait j’étais juste fatiguée et avec le taux d’ennui que j’ai atteint ça a donné un cocktail suffisamment détonnant pour me faire penser que j’allais devoir rester allongée au moins six semaines pour que ça passe. Vous vous rendez un peu compte.

Merwyn soit loué, je pars en week-end en fin d’après-midi. A Paris. Chez ma meilleure amie. Je compte bien passer la journée de samedi à harceler tous les habitants de ma future résidence pour avoir le loisir d’examiner une chambre et de me rendre un peu compte du nombre de cartons à empaqueter la semaine prochaine (oui parce que n’allez pas croire que je vais bosser dans le Temple Magistral du Décès à Très Très Très Petit Feu pendant des lustres et des lustres encore, ça suffit déjà comme ça. Non, il me reste deux jours la semaine prochaine avant de me jurer sur les cornes de Satan in personata que je ne reposerai plus jamais ne serait-ce qu’un morceau d’ongle d’orteil dans cette Tour Infernale), aller au ciné, délirer, pourquoi pas refaire le plein de bouffe asiatique.


Et dimanche. Dimanche… Hahahaha, le summum du trop génial : Rock en Seine. Pour ceux qui resteraient dans la triste ignorance de ce grand évènement, je vous le résume en quelques mots : un champ. Gigantesque. Quatre ou cinq scènes où se produisent en continu pendant tout un week-end des artistes venus d’un peu partout dans l’Europe ou dans le monde. Des tonnes et des tonnes de gens sautant, criant, chantant (et produisant un max de poussière, de sueur et d’endorphines) en cœur. Vous prenez un shaker, vous mélangez tout ça, et ça vous donne : Rock en Seine.


Il y a deux ans, Billy Talent était là pour pimenter le tout, et je crois que je me souviendrai de ce concert toute ma vie : je n’ai jamais vu autant de poussière, d’allégresse, d’hystérie collective, de pogos, enfin c’était juste de la folie. En prenant le train, après le concert (une fois de plus j’ai limite dû me balancer dedans en marche pour cause de retard), j’ai cru que j’allais mourir d’une crise d’asthme, d’épuisement et de bonheur. Les trois réunis. Bon, sur le coup la crise d’asthme a bien failli prendre le dessus – et je suis même pas asthmatique ! – mais quand même.


Cette année, c’est Simple Plan que je vais applaudir avec 356 : le groupe de notre jeunesse (ça fait vraiment retraitées de dire ça… >.>), des débuts de notre amitié. Je me souviens que la première fois que je suis allée chez elle, c’est la première chose que j’ai vue dans sa chambre : un DVD de concert de Simple Plan qu’elle avait reçu pour son anniversaire. Et c’était le sujet de notre première conversation dans cette chambre, de nos premiers éclats de rire, la découverte de nos premiers points communs. Et là, des années après, on va les voir en concert. Ça paraît presque surréaliste tellement c’est incroyable, et j’ai du mal à devoir attendre encore 48h.

 

… Enfin, j’ai surtout du mal à me dire qu’il me reste encore quatre longues, soporifiques, interminables heures à rester assise à ce bureau avant de monter dans le train -__- …

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http://hexandthecity.cowblog.fr/commentaires-3132791.htmlFri, 26 Aug 2011 14:38:00 +0200http://hexandthecity.cowblog.fr/such-a-boring-day-and-it-s-mine-3132791.html
http://hexandthecity.cowblog.fr/safari-touristique-3131544.htmlSafari touristique Vendredi 19 août

 

Les vacances sont toujours l’occasion de nouvelles expériences, de découvertes en tous genres, d’observations incongrues… Si tout un chacun sait à présent que j’aurais pu rêver mieux comme circuit all inclusive, j’ai quand même mon lot de spécimens dans leur environnement naturel à observer. En fait, travailler dans un endroit nouveau sur lequel on ignore tout, c’est un peu comme faire un safari en pleine jungle : on pose le pied au sol délicatement, de peur de réveiller un animal sauvage, on évite les gestes brusques et on sort les jumelles à la moindre occasion pour ne pas rater une minute du spectacle qui se déroule devant nos yeux.

En l’occurrence, dans le zoo auquel je suis attachée (de gré ou de force, j’en ai bien peur), soit un bâtiment de sept étages où la température grimpe d’environ 5 degrés par bouton dans l’ascenseur, j’ai remarqué à quel point il était facile de déterminer qui vient d’où. Je m’explique : ce charmant immeuble ayant été bâti par des architectes probablement bêtes comme leurs pieds (si je leur tombe dessus il se peut d’ailleurs fort bien qu’ils doivent s’en passer), qui devaient trouver ça « trop classe-han, moderne quoi ! » de tout faire en verre, il fait en moyenne six à sept degrés de plus dans l’immeuble qu’à l’extérieur. Le matin, à 7h30. Alors imaginez à 14h. En plein mois d’août. Ce qui fait que quand on arrive au 4ème, le matin, on commence par aller se doucher dans le lavabo des WC et se dévêtir de la première couche de fringues comme un oignon. Et après on attend juste de pouvoir descendre au 2ème, où il fait super frais.

Du coup, on repère très vite qui travaille à quel étage : ceux qui arrivent d’en haut sont vêtus très légèrement (petites robes d’été pour les femmes, polos à manches courtes pour les hommes), par exemple ceux du 5ème étage. Alors que ceux qui arrivent d’en bas ont des gilets, des vestes, des chemises à manches longues, des robes longues… La madame de la réception a carrément un pull, c’est pour vous dire si la clim a un problème ici. Et alors à la direction, au sixième étage… Ils doivent être en maillot de bain ou en sous-vêtements, ça doit faire bien dites donc. Je ne veux même pas imaginer à quoi ressemble l’uniforme des dames de la cantine, au 7ème étage, qui de surcroît sont souvent moins avantagées par la nature que les secrétaires de direction des cadres hauts placés…

Par contre l’immeuble est tout neuf, tout beau, c’est presque un hôtel de station balnéaire. D’ailleurs aujourd’hui je suis montée au 5ème pour la première fois et j’ai failli me perdre tellement c’était beau (alors que tous les étages sont agencés de la même façon mais bon… Mon sens de l’orientation laisse à désirer, vous savez bien). Tout est bleu : portes, lino, moquette (ici la moquette elle est pas par terre, mais sur les murs. Je suis sûre que ça doit être hilarant de voir les femmes de ménage aspirer aux murs. Et les asthmatiques se baladent sûrement avec des masques comme s’ils étaient en plein cœur de Tokyo)… Les gens ont l’air de sortir d’un magasine, bizarrement personne ne transpire alors qu’il doit faire environ 45° - mais j’ai aussi noté que la plupart ont un déodorant caché dans un tiroir, forcément, ça aide.

Mais le mieux reste quand même les ragots qu’on peut entendre. Vous savez, quand on dit que les femmes sont de vraies garces entre elles ? J’ai toujours approuvé, mais c’était avant de savoir ce que ça fait de travailler dans un bureau avec une vingtaine de femmes. Que des femmes. Outre les gâteaux qui circulent à profusion toutes les deux minutes (impossible d’être au régime ici, si on était dans un zoo ça serait forcément le quartier des hippopotames), les cancans fusent en permanence. Pas sur les autres pensionnaires du bassin des hippopotames, non ! Jamais. Enfin… Y’a toujours une exception, bien sûr. Mais en général, c’est surtout sur les autres espèces alentours.

Eh oui, vous savez ce qu’on dit : là-dehors, c’est la jungle.

Ici, c’est vrai.



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http://hexandthecity.cowblog.fr/commentaires-3131544.htmlFri, 19 Aug 2011 22:08:00 +0200http://hexandthecity.cowblog.fr/safari-touristique-3131544.html
http://hexandthecity.cowblog.fr/the-best-is-yet-to-come-comme-dirait-l-autre-3128958.htmlThe Best is Yet to Come (comme dirait l'autre)Lundi 8 août


Tout d’abord pour commencer : cette fois, j’ai des choses à raconter (le fait que j’aie écrit cet article entre midi et deux sur une serviette en papier du McCafé en témoigne). La moins intéressante de ces choses, je vous la livre ; le boulot assommant que je m’inflige huit heures par jour et cinq jours par semaine dans une banque, dans le seul but de gagner ma croûte (eh non, aucune vocation de banquière à l’horizon, ni de travailleuse d’ailleurs…). Au début, quand on m’a fait signer un serment de confidentialité, je me suis imaginé des tas de scénarios jamesbondiens mettant en scène des secrets d’état, des types en costard noir derrière des vitres de grosses BMW blindées – avouez que la chose évoque tout de même plus le début d’un bon film d’action que la vérité qui m’est apparue au bout de quelques heures seulement : un troupeau de quinquagénaires, certes sympathiques mais trèèèès mauvaises langues (et c’est moi qui dis ça hein), dans un bureau surchauffé et pour tout espoir de la journée, la perspective de tonnes et de tonnes de dossiers jaunes et blancs n’attendant que d’être triés, recensés, archivés. Voilà, vous détenez l’essentiel de mes journées. Trier. Recenser. Archiver. Encore et encore. Pour tout vous dire ce que j’ai fait de plus trépidant aujourd’hui c’est boire mon café le plus vite possible pour observer les petits symboles dessinés dans les tasses estampillées « McCafé », vous vous rendez compte…

De toute façon cet été est pourri, il faut bien le dire : temps de merde, températures… alsaciennes, mais dans tout le pays ( !)… En fait s’il n’y avait pas eu quelques exceptions genre une semaine chez 356, une semaine de glandage sous le soleil (enfin !) dans le sud, un sublimissime concert de Scorpions qui percute juste le plafond de la démencitude la plus achevée tellement c’était génialissimesque, et d’autres broutilles, je ne sais vraiment avec quelle matière autre que mes gémissements plaintifs continuels j’aurais écrit cet article.

Pour tout vous avouer, j’ai vraiment hâte d’être en septembre. Bien sûr entre temps quelques joies minimes m’attendent, genre Rock en Seine ou perdre les vingt-cinq-mille kilos accumulés pendant mes mois de relâche post-concours raté, mais à part ça, je vais le dire, ne soyez pas choqués : vivement la rentrée.

Parce que le plus beau, c’est qu’entre-temps, j’ai appris une nouvelle de dingue. Que je vais m’empresser de vous raconter (suspense, suspense…). Alors, c’était un samedi tout à fait ordinaire, dans un RER tout ce qu’il y a de plus banal, qui nous conduisait, moi, 356 et Sabine, à Paris, histoire de saliver devant un ramen. On papotait tranquillement, comme d’habitude, échafaudant un éventuel plan pour s’enfuir par une fenêtre de RER à demi-ouverte au cas où un contrôleur qui ne goberait pas nos fausses identités se pointerait, comme d'habitude, quand mon portable sonne. Ma mère.

-         T’as pas eu mon message ?! Tu es acceptée à l’ISIT ! Le papier vient d’arriver ! Je te le lis : « Mademoiselle Faust, nous avons le plaisir de vous informer que vous êtes acceptée en 3ème année de Management, Communication et Traduction Interculturels… »

-        

-         Mais le hic c’est qu’il faut envoyer tous les papiers, chèque au montant exorbitant compris, pour la semaine prochaine.

-        

-         Tu es toujours là ?

-         *Décès de l’intéressée*

Je vous replace dans le contexte : entre-autres préparations de concours et stress khâgneux habituel, j’ai passé le plus clair de mon année scolaire passée à déposer un dossier pour une école avec laquelle mon lycée avait un partenariat (information apparemment classée secret-défense que ma meilleure amie de l’académie de Versailles a découvert tout à fait par hasard - mais non je suis pas agacée !) ce qui a l’air simple sur le papier mais s’est révélé davantage comparable à un attentat-suicide contre la plupart de mes professeurs, l’administration du lycée et le conseil d’équivalences tout entier qu’à une constitution de dossier somme toute normale. Enfin passons. Toujours est-il qu’après avoir sué sang et eau, avoir planté ma tente moult fois dans le bureau de la proviseure adjointe, avoir glissé subrepticement un pétard dans la boîte aux lettres de mon ex-prof d’italien frappadingue et machiavélique (non c’est pas vrai, mais maintenant que je l’écris j’aurais dû y penser plus tôt…) et avoir bien failli perdre la caboche, j’ai fini par envoyer ce foutu dossier, persuadée que j’en aurais plus jamais de nouvelles. Après tout quand on vous monte le bourrichon en vous répétant sournoisement dans l’esgourde que cette école est bien trop ambitieuse pour vous, vous finissez par y croire un peu quand même, même involontairement. Et là, surprise ! J’ai été acceptée, ce qui voulait dire reconsidérer tous les projets élaborés depuis un an.

En résumé : je vais toujours à Paris - mais pas à la Sorbonne, je fais plus d’histoire - mais des langues et des matières dont je n’ai jamais entendu parler, et direct en année licence en plus (ça promet), et tout ça que pendant six mois parce qu’au deuxième semestre je pars à l’étranger. Où ? Mystère et noix de coco, parce que je vous passe la galère pour choisir une fac au pif en se basant sur une fiche de vœux et des sites internet.

Donc voilà, la majorité de mon été s’est orchestrée autour d’un max de dossiers et de préparatifs en tous genres, parce que ça fait quand même pas mal de changements tout ça. Entre-temps j’ai quand même réussi à finir mon roman, que j’envisage de promouvoir par internet maintenant qu’il est relucorrigéréécritreliécouvertettoutbeau, mais c’est une autre histoire.

Vous comprendrez donc que j’aie hâte de reprendre l’année scolaire, qui promet d’être un touuut petit peu plus trépidante que mon quotidien d’auxiliaire de vacances (oui, ça s’appelle comme ça, « employé saisonnier » c’est déjà démodé).

La suite au prochain épisode !



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http://hexandthecity.cowblog.fr/commentaires-3128958.htmlMon, 08 Aug 2011 17:43:00 +0200http://hexandthecity.cowblog.fr/the-best-is-yet-to-come-comme-dirait-l-autre-3128958.html
http://hexandthecity.cowblog.fr/it-s-your-fucking-nightmaaaaaaaaare-3115242.htmlIt's your fucking nightmaaaaaaaaareLundi 13 juin


Pour une fois, j’ai fait un max de trucs en un temps extrêmement réduit. Bon alors d’abord j’ai fini les cours, après m’être battue comme une lionne pour que les profs harceleurs (et incompétents) qui voulaient me faire passer des oraux après la remise des bulletins me laissent tranquille, et par la même occasion j’ai signé mon divorce ferme et définitif avec le lycée Fustel de Coulanges, dans lequel je jure de ne plus jamais remettre les pieds, même sous torture.

Suite à quoi je suis allée chercher 356 à la gare pour l’emmener à l’un des concerts les plus démentiels auxquels j’aie assisté (à savoir Avenged Sevenfold, concert qui était aussi son cadeau d’anniversaire). C’était encore mieux que tout ce que je pouvais imaginer : peu de monde, presque un concert privé, une performance live carrément hallucinante, réalisée, en plus, par des super beaux mecs, talentueux, divins, à la voix de velours et au toucher de guitare angélique, enfin de quoi faire rêver n’importe qui en somme =P Il y avait de l’émotion, de l’hystérie, de la musique carrément amazing de génialitude, de la tristesse, de la nostalgie, de l’excitation, et surtout de la joie pure. Autant dire que c’était un des meilleurs moments de toute cette année.

Bon ensuite la suite du week-end s’est partagée entre overdose de nourriture excellente et allers-retours à la gare, ainsi que ciné, rigolade, séries, délire, enfin tous les ingrédients nécessaires à un week-end réussi en présence de 356. Et hier la communion à ma sœur s’est déroulée à la perfection, il y a eu quelques moments mémorables (« Dites morilles ! », ou encore « Y’a pas de glace !! »), et surtout beeeaaaauuuuucouuuuup de kilos pris -__- En gros maintenant je suis bonne pour être au régime pendant le restant de mes jours rien que pour éliminer ce week-end. Mais ça valait le coup xD

Maintenant il ne me reste plus qu’à occuper mon temps libre (qui promet d’être iiiiinterminaaaable) à jeûner, corriger mon roman, écrire, regarder des séries, lire, bronzer –  enfin si le temps veut bien s’améliorer – et prévoir de nouveaux week-ends de ce genre, par exemple à la Japan Expo… =D Hope so ^^


Greenthingz

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http://hexandthecity.cowblog.fr/commentaires-3115242.htmlMon, 13 Jun 2011 12:16:00 +0200http://hexandthecity.cowblog.fr/it-s-your-fucking-nightmaaaaaaaaare-3115242.html
http://hexandthecity.cowblog.fr/i-m-free-like-the-river-3108669.htmlI'm free ! (like the river) Dimanche 15 mai 2011


Ça fait environ une éternité et demi que je n’ai rien écrit ici, et pour cause : j’ai été juste un tout petit peu occupée. Déjà, j’ai passé l’intégralité du mois précédent à passer des épreuves de concours (ah non, entre-temps j’ai révisé des épreuves de concours aussi. Trépidant, hein ?). Donc voilà, au moins ça c’est fait, heureusement d’ailleurs parce que je vous garantie que n’importe quel être humain après un mois entier d’histoire contemporaine, d’histoire moderne, d’histoire médiévale, de français, de géographie, de solitude et de Coca Zéro, n’a plus qu’une envie : se pendre aux bananiers qui poussent dans son jardin. Oui parce que le bon point c’est qu’il faisait super beau, donc pendant que tout le monde bronzait dans son jardin en sirotant des cocktails et en dévorant des bouquins, moi j’ai bronzé dans mon jardin avec une poignée de porte-vues de deux-cent pages et énormément de caféine.

Toujours est-il que c’est fini, et non je ne donnerai aucun diagnostic parce que je n’ai pas la moindre envie de me ridiculiser et de tomber des nues quand les résultats arriveront (on ne sait quand d’ailleurs. Tout ce qu’on sait c’est que d’ici-là on doit continuer à bosser pour l’oral, et que y’a environ 70% de chances que ce soit pour rien, mais c’est tout). Pour l’heure je profite encore jusqu’à mardi d’une semaine de repos bien méritée, durant laquelle j’avais la ferme intention d’exposer mon corps revêtu d’un simple maillot de bain au soleil, de me dorer la pilule en farnientant – bien sûr – en lisant et en écrivant. Mais évidemment, il fait moche. Depuis le début de la semaine il pleut toutes les dix minutes, et vu les températures il faudrait vraiment vouloir se tuer pour se foutre en maillot de bain dehors.

Donc je n’ai pas encore bronzé, pas encore écrit la moindre ligne, mais bon j’ai quand même fait plein de trucs : j’ai fait du shopping, j’ai vu des amies, j’ai fêté la fin des concours au resto avec ma sœur (devant une orgie de dessert, the last : à partir de dorénavant je dois perdre quatre kilos en moins de deux mois pour franchir la limite de mérite attribuée à mon tatouage, et comme je veux vraiment ce tatouage il va falloir que je m’active), et je m’apprête d’ailleurs à aller chez ma cousine pour fêter ses vingt ans (Bon. Encore une part de gâteau, une seule, et mes prochains repas seront tous constitués d’une tomate et de salade. Tortue, vous dis-je. Je suis une tor-tue).

Et surtout, grandement important : j’ai décroché un job carrément miraculeusement qui, plutôt que de passer toutes mes soirées et tous mes week-ends dans un resto encombré de familles nombreuses aux gosses hystériques, de personnel encore plus hystérique et de vieux pervers qui prétendent ne « pas faire exprès » de vous pincer les fesses tous les quarts d’heure, me permettra de bosser dans un bureau et de disposer de toutes mes soirées et de tous mes week-ends.

Mais il y a mieux encore : j’ai surtout pu passer du temps avec ma copine. Oui, apparemment j’ai une copine, meilleure nouvelle de l’année, je vous le garantie =P Même si pour l’instant il y a encore une certaine distance entre nous due au fait qu’on ne se connaît pas aussi bien que je le voudrais, je ne désespère pas à ce qu’elle soit prise de la même envie de me connaître sur le bout des doigts qui m’anime et qu’on puisse passer des soirées, des aprèms ou des journées entières à s’embrasser et surtout à se raconter notre vie en se regardant droit dans les yeux (qu’elle a sublimes, je vous le garantie).

Par conséquent : même s’il ne me reste qu’une poignée d’heures avant de retourner dans le Septième Cercle de l’Enfer m’entendre dire que le travaaaaiiil n’est pas finiiii, Arbeit Macht Frei, et autres diatribes encourageantes de la part d’enseignants dépassés et incompétents, je compte bien profiter au maximum du temps qu’il me reste (dit le condamné).




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http://hexandthecity.cowblog.fr/commentaires-3108669.htmlSun, 15 May 2011 11:21:00 +0200http://hexandthecity.cowblog.fr/i-m-free-like-the-river-3108669.html
http://hexandthecity.cowblog.fr/let-the-sun-shine-in-3099565.htmlLet the sun shine in Samedi 9 avril


Je sais, ça fait une éternité que je n’ai rien écrit. Mais avec le retour des beaux jours (qu’on attendait depuis des siècles, quelques semaines de plus et je me transformais définitivement en ours polaire en faisant évoluer mon code génétique pour survivre à la nouvelle ère glaciaire qui semblait s’être installée sur l’Alsace. La France. Enfin bref, vous étiez là) reviennent aussi les problèmes courants de fin d’année : concours qui approchent (J-13… Venez-moi en aide, par pitié), décisions à prendre sur ce qu’on fera l’année prochaine, vacances d’été à organiser…

Bon, j’avoue, finalement il se peut que j’aie fait pas mal de trucs ces derniers temps. Que je vous raconte. Où nous étions-nous quittés déjà ? Ah oui, après mon retour de Venise, quand je me suis faite larguer en bonne et dûe forme (et remplacer en moins de deux par une fille… quelconque, dirai-je pour être politiquement correcte, qui n’arrive décidément pas à la cheville de mon ex, qui valait quand même sacrément le détour, faut dire ce qui est =P). Pour tout vous avouer, j’ai l’impression que c’était il y a deux siècles tellement il s’est passé de choses depuis. Pour me sortir de ma déprime post-rupture, j’ai décidé d’organiser des vacances d’été dignes de ce nom, en partant de ces raisonnements : 1) si je faisais pas des trucs cool maintenant, à l’aube de mes vingt ans, je le ferais plus jamais ; 2) avec la perspective des concours, du stress de « mondieuquevais-jebienpouvoirfairel’annéeprochaineetdurestedemavietantqu’onyest », je méritais bien ça ; 3) il fallait bien que je me change les idées. Donc j’ai décidé que comme j’avais besoin de travailler, de changer d’air, et de partir de la France, j’allais aller travailler à Londres avec ma meilleure amie. Plan génialissime sur le papier, mais qui l’est nettement moins quand on se rend compte que ladite meilleure amie est pas plus enthousiaste que ça, que l’organisme avec lequel vous deviez partir se trouve être une arnaque totale et qu’il est rigoureusement impossible pour une petite française sans grande expérience de se trouver un job en Angleterre autrement. Donc, modification du plan : j’allais partir deux semaines en touriste avec Hély (guyanaise et amie très proche de mézigue de son état) plutôt que pas partir du tout. Mais après de nouvelles péripéties – ça fait très racinien tout ça hein – Cerbère, plus communément connue sous le nom de Mère Supérieure d’Hély, a fait une autre démonstration du talent qui lui est propre de péter des câbles pour rien, et a définitivement annulé le projet, sans toutefois renoncer à envoyer sa fille chez son père : à Bordeaux.

Vous voyez le topo, déjà, ça commence bien. Mais votre serviteuse ne se laissant jamais mettre des bâtons dans les roues, elle a exercé son incroyable talent d’adaptation et a imaginé un nouveau plan : partir une semaine à Bordeaux pour profiter, en sus de la sublime cité, d’Hély ; puis direction Marseille ni une ni deux, et ensuite venue d’Hély at home et partage pour quatre jours de festival médiéval et fantastique endiablé. Ne vous inquiétez pas, je n’ai pas renoncé à la collecte de fonds puisque j’ai bien l’intention de travailler dès fin juin (soit dès que je serai débarrassée de toutes ces formalités scolaires on-ne-peut-plus irritantes) et de continuer tout le mois d’août et le début du mois de septembre.

Si vous avez tout suivi, vous vous direz forcément : mais pourquoi diable s’échine-t-elle a vouloir travailler alors que ses projets festifs estivaux ont l’air brillants ? Et je vous répondrai : parce qu’à partir du 3 octobre (notez bien), j’emménage dans mon premier chez-moi. Enfin, chez-moi, plutôt chez-la-sous-location-que-financent-en-fait-mes-parents, mais vous avez compris le principe. Toujours est-il que grâce à des facultés d’organisation que je ne soupçonnais pas, j’ai réussi, à force de harcèlement téléphonique, à me dénicher une chambre dans un appartement avec deux filles que je ne connais ni des lèvres ni des dents mais que j’espère sympas (positivons, voyons !), le tout dans une sublime résidence flambant neuf, dans le treizième arrondissement, entre la place d’Italie et la bibliothèque François Mitterrand (et mon numéro de sécurité social c’est le… Non je rigole, et en plus j’en ai pas la moindre idée). Je vous avais dit que vous aviez manqué des tas de trucs. La question ultime persiste : Paris, c’est bien beau, mais pour y faire quoi ? A part se forger une toute nouvelle vie d’étudiante libre et indépendante, vous voulez dire ? Eh bien… La réponse est : pas de réponse. Pour l’instant, du moins. Le fait est que si je rate mon concours (J-13. Je sais, ça devient une obsession.) je m’en irai à la Sorbonne en troisième année de licence Histoire-Anglais, combinée préparation des concours de moult écoles de journalisme. Et vous voulez que je vous dise ? Finalement tout ça me paraît presque préférable, parce que j’en suis arrivée à un point où je ne supporte plus ni mon lycée, ni les gens de ma classe, ni mes profs, alors la perspective de me faire enfermer dans une Grande Ecole avec des tas de vioques taillés dans le même moule m’enchante moyen.

Donc voilà où j’en suis : tout est en changement, en constant bouleversement, et pour la première fois de ma vie, moi qui suis une allergique incurable au changement, j’aime ça. J’ai changé de coupe de cheveux il y a trois mois et j’envisage d’en rechanger dans les semaines qui viennent, mon projet de tatouage se concrétise à toute vitesse, ainsi qu’un projet encore plus énormissime d’opération de la myopie qui me permettrait de dire adieu à tous ces em**rdements occulaires. En plus de ça je vous annonce que 356 se pointe le 9 juin pour un concert déééémeeeent d’Avenged Sevenfold (et, en sus, la communion de ma sœur).

Et la cerise sur le gâteau me conforte dans mon idée que la chance a tourné : il y a une semaine, je rencontrais par un vrai coup du destin une jeune fille blonde, piercée, drôle, attachante et juste adorable (que je n’ai certes pas pu voir hier parce que je suis privée de ma voiture depuis maintenant trois semaines pour cause d’opération totale de celle de ma mère – qui a par conséquent décidé totalement arbitrairement que je lui offrais gracieusement mon propre véhicule – tant et si bien que je commence à penser que le garagiste l’a vendue).

Mais ce n’est pas cette minuscule nouvelle, ni le fait que je doive me confronter à mon honni prof de français lundi pour une colle qui promet d’être épique, ni qu’il me reste une semaine de cours à subir et endurer avant de devoir m’atteler à des révisions et des examens en continu jusqu’au dix mai pendant que tout le monde sera en vacances qui va assombrir mon ciel bleu. Parce qu’il fait chaud, il fait beau, je dois certes réviser mais je le fais en bronzant au soleil, et j’ai quelqu’un qui pense à moi (enfin je crois, parce que c’est vrai que le débit de sms a tendance à se réduire ces derniers jours =P Inquiétant vous croyez ?).

So : just enjoy life. (Pour une fois !)


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http://hexandthecity.cowblog.fr/commentaires-3099565.htmlSat, 09 Apr 2011 18:15:00 +0200http://hexandthecity.cowblog.fr/let-the-sun-shine-in-3099565.html